DÉMARCHE
Je transpose mon regard et ma sensibilité d’ethnologue dans des œuvres qui parlent du construit social et culturel et social. Je me sers notamment du paysage, ou des éléments qui le composent, pour illustrer les liens que nous tissons avec notre environnement. À l’aide d'une poétique du proche et de l'intime, je m'applique à dévoiler le banal, le quotidien, les habitudes et les traditions qui rythment la vie. Je cherche ainsi à illustrer la transformation du monde en démontrant que la tradition existe encore même si elle n’est plus ce qu’elle était. Cela m’amène à emprunter une posture artistique exploratoire et multidirectionnelle, et à utiliser une variété de médiums. Je crois que l’art est au service du monde, qu’il peut aider les cultures à mieux se comprendre, et les individus et peuples à s’émanciper. Dans le cadre de ma pratique, je parcours le Québec pour prendre des photos, faire des esquisses ou ramasser des objets insolites laissés à l’abandon. Je m’inspire ensuite de ceux-ci pour créer des peintures, des gravures, des œuvres sérigraphiées, et plus récemment, des compositions photographiques. |
BIO
Ethnologue de formation, la pratique artistique de Natalie Tremblay s’est affirmée au cours de ses études universitaires. En 2006, elle réalise une première exposition, Savoir anarchie, qui lui permet de concilier ses deux grandes passions : l’art et la science. Artiste engagée, elle travaille quelques années en politique puis pour divers organismes se consacrant notamment à la défense et la promotion de la langue française. En 2017, elle présente une série intitulée Les fenêtres, des œuvres résolument symbolistes. Construites comme des fenêtres à deux carreaux, on y discerne la trace invisible du cadre qui sert à figurer le lien unissant deux mondes semblant tantôt s’opposer, tantôt se compléter. Les fenêtres sont une invitation à découvrir le monde qui se trouve de l'autre côté. En 2019, dans le cadre de l'événement « Un autre monde est possible », elle expose la série J’habite un pays qui m’habite, des paysages québécois reproduits dans des formes géométriques dépouillées, et dont la construction s’appuie sur l’accentuation des lignes de force. La même année, elle propose une autre série de paysages issue de gravures à la pointe sèche, et dont le titre est un clin d'œil à la célèbre Gabrielle Roy ; « La mémoire se cultive comme une TERRE ». L'année 2020 marque une étape importante de son cheminement puisqu'elle quitte la ville pour s'installer sur l'Île d'Orléans. Sa plus récente série « Folklore et autres mythes fondateurs » illustre cette transition. |
QUELQUES EXPOSITIONS
La mémoire se cultive comme une TERRE Galerie Alfred-Pellan (grâce à la contribution de la Caisse Desjardins de Limoilou) Février 2020 Exposition solo | J'habite un pays qui m'habite dans le cadre de l'événement multi « Un autre monde est possible » Festival Québec en toutes lettres 18 octobre 2019 Exposition solo | Les fenêtres du 27 juin au 9 août 2018 Bibliothèque Monique-Corriveau Exposition solo | Les fenêtres du 9 avril au 6 mai 2018 Bibliothèque Canardière Exposition solo | Les fenêtres du 10 novembre au 10 décembre 2017 AV3 | Collaboratoire Exposition collective | Composer avec la nature 25 février au 8 mars 2009 Galerie L’Espace contemporain Exposition solo | Savoir anarchie du 25 septembre au 6 octobre 2006 Galerie des arts visuels - Université Laval |
FORMATION ACADÉMIQUE
2010 | Doctorat en Ethnologie 2006 | Maîtrise en Ethnologie 2003 | Baccalauréat en Études anciennes Autres formations 2018 | Lithographie Sérigraphie 2019 | Monotype pointe sèche Bourses et distinctions 2017 | Bourse de création des Récollets-Bâtisseurs 2010 | Bourse de l’Association des femmes diplômées des universités de Québec (AFDU) 2009 | Bourse Simonne-Voyer Bourse Famille Auclair 2006 | Prix Félix-Antoine-Savard « Art et tradition » Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures Administratrice - Engramme
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